Mélange de produits dopants. Il contient généralement des amphétamines, des antalgiques, de la caféine, de la cocaïne et de l'héroïne. On peut aussi y retrouver de la morphine et de l'éphédrine. Sa composition est en fait assez variable et dépend des sources d'approvisionnement. En conséquence, le consommateur ne peut être sûr de ce qu'il absorbe vraiment...
Du fait de sa composition, il induit rapidement une pratique addictive.
L'interaction inévitable de tous les produits entre eux est encore plus préoccupante. Il existe peu ou pas d'étude sérieuse à ce sujet. Seules les interactions entre la cocaïne et l'héroïne sont assez bien connues. Mais qu'en est-il des autres produits ? Les scientifiques sérieux estiment qu'au-delà de trois molécules médicamenteuses, les effets de leurs interactions sont quasiment imprévisibles. Les consommateurs de pot belge prennent donc, consciemment ou non, des risques terribles.
Les affaires récentes (procès de Rennes, procès de Reims, affaire de Cahors...) où le pot belge a été évoqué, montrent que sa consommation répond autant à des préoccupations de dopage qu'à une utilisation festive. Le cyclisme semble être à peu près le seul sport où cette utilisation festive s'est répandue, les autres sports se "contentant" du cannabis.
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